Un accès au travail de plus en plus précaire
En 2025, près d’un jeune sur trois en France déclare avoir connu une période de chômage ou de sous-emploi dans les deux années suivant sa sortie d’études.
À Paris, où le coût de la vie explose, les jeunes actifs sont souvent contraints d’enchaîner CDD, stages, intérims et alternances faiblement rémunérées.
Cette précarisation touche particulièrement les moins de 26 ans, et impacte leur logement, leur santé mentale et leur capacité à se projeter dans l’avenir.
Alternance et premier emploi : une solution à double tranchant
L’alternance est souvent présentée comme la voie royale vers l’insertion.
Et pourtant, de nombreux jeunes dénoncent :
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Des missions peu formatrices ou déconnectées de leur formation
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Des salaires insuffisants pour vivre à Paris
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Un manque de reconnaissance dans l’entreprise
La CFTC rappelle que l’alternance ne doit pas être un prétexte pour sous-payer de jeunes travailleurs, ni pour éviter des embauches en CDI.
Ce que propose la CFTC
La CFTC agit activement pour :
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Valoriser l’alternance de qualité et lutter contre les abus
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Faire respecter le droit du travail, même pour les jeunes en formation
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Encourager l’embauche en CDI après un stage ou une alternance
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Défendre une rémunération plus juste, tenant compte du coût de la vie locale
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Proposer un accompagnement syndical aux jeunes salariés, souvent peu informés de leurs droits
Comment savoir si vos droits sont respectés ?
Que vous soyez apprenti, alternant, stagiaire ou jeune salarié, vous avez des droits. Vous pouvez :
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Contacter la CFTC UD 75 pour relire votre contrat ou vos fiches de paie
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Être accompagné en cas de litige ou de non-respect des engagements de votre employeur
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Participer à nos ateliers ou permanences d’information
La CFTC défend l'idée que l’entrée dans la vie professionnelle ne doit pas rimer avec exploitation.